Clubs du RMEF
Les CLUBS sont des groupes d’experts multidisciplinaires, échangeant sur les connaissances, les différents enjeux potentiels et les pistes de solution autour de thématiques qui représentent un intérêt particulier pour les membres. Ces derniers peuvent ainsi échanger, partager des outils, développer ensemble des approches, protocoles, questionnaires, et bien plus encore!
Qu’ils soient de type « expertise », visant une mise en commun des connaissances et pratiques sur un sujet donné, ou de type « production », visant alors le développement d’approches, de méthodes ou d’outils nouveaux, ces CLUBS apportent une grande valeur ajoutée au Réseau mère-enfant de la Francophonie de par les riches échanges qu’ils suscitent. Ce mode de travail collaboratif est précieux pour soutenir les intervenants dans leur pratique et parfois pour faire avancer « la pratique » dans un champ de savoir.
Comment intégrer un club ? Une thématique vous intéresse ? Contacter le coordonnateur RMEF de votre établissement ou les responsables du CLUB
Nos clubs
-
Alors que la promotion de l’allaitement maternel est l’un des objectifs de nombreux Programmes nationaux, la situation dans plusieurs pays n’est guère satisfaisante : peu de femmes choisissent d’allaiter leur enfant à la naissance ; les disparités régionales et par milieu restent fortes ; la durée de l’allaitement est très variable dans les différents pays membres du réseau et au sein du même pays dans les différentes structures. Pourtant, les recherches scientifiques prouvent l’indéniable supériorité de l’allaitement maternel.Les données mondiales montrent que dans certains pays les mères font beaucoup plus souvent et plus longtemps le choix de ce mode d’alimentation pour leur enfant. Les raisons d’une telle situation sont multiples et relèvent certainement de causes complexes dont l’analyse servira de levier aux pratiques de l’allaitement dans les autres pays. Mais deux éléments stratégiques clés doivent être soulignés. La confiance de chaque mère dans sa capacité à nourrir son enfant est essentielle pour assurer un allaitement satisfaisant. Néanmoins, nous sommes convaincus que les professionnels de santé jouent un rôle majeur pour le succès de cette pratique : pour conseiller les mères, leur fournir une information complète et de qualité, pour les inciter à faire le choix de l’allaitement maternel exclusif et le prolonger.Ce club associant un groupe de professionnels de santé a pour but de promouvoir l’allaitement maternel dans nos pays respectifs. Il concerne aussi les acteurs du milieu associatif qui jouent un rôle essentiel pour venir en appui aux professionnels et aux mères et répondre à leurs interrogations et difficultés. Nous voulons créer une nouvelle dynamique dans tous les CHU du Réseau pour partager, avec tous les acteurs engagés, des idées, des concepts, des projets, afin d’enrichir nos pratiques et participer à l’amélioration des pratiques de l’allaitement maternel. L’ambition collective est de promouvoir l’allaitement maternel, puissant moyen de prévention, gratuit, accessible. Nos leviers seront la formation, la communication et la recherche.Porteurs de la thématique (Nom, titre, Établissement, Pays, courriel)
- Amina BARKAT, Pédiatre, médecine et réanimation néonatales
Chef de service de médecine et réanimation néonatales , Pédiatrie V- Chis Ibn Sina, Rabat, Maroc barakatamina@hotmail.fr
- Amina BARKAT, Pédiatre, médecine et réanimation néonatales
-
Dans certains des établissements du RMEF, la transition écologique est déjà mise en œuvre. Des signes concrets de cette implication foisonnent, et ce dans tous les secteurs de l’activité hospitalière (labellisations des unités de soins, des plateaux techniques ou des maternités, engagement des fonctions dites « supports » : logistique décarbonisée, restauration durable, blanchisserie plus économe en eau, achats responsables…). Dans un contexte dont la priorité reste la qualité des soins, de l’enseignement et de la recherche, en l’absence de financement spécifique et dans un cadre fortement contraint par un manque de ressources humaines au chevet du patient, le développement durable s’ancre dans les pratiques professionnelles car il est porteur de solutions globales pour l’avenir et l’attractivité de nos établissements.
Le club de développement durable permet de partager des expériences dans la perspective de développer collectivement des solutions innovantes et réalisables aux défis économiques, sociaux et écologiques auxquels sont confrontés les soins de santé d’aujourd’hui et de demain.
NOTRE BUT: Contribuer à bâtir des systèmes de soins de santé résilients, de créer des environnements écoresponsables et à promouvoir une santé durable.
Les membres du club auront comme rôle de :
- Alimenter la communauté de pratique en partageant des projets et des outils pertinents en développement durable dans les établissements de santé.
- Agir comme des ambassadeurs dans leur établissement en prêchant par l’exemple dans le but d’encourager, dans leur établissement, les bonnes pratiques envers le développement durable.
- Alimenter le site web par des écrits, outils ou autres documentation pertinente au domaine.
Le guide des « Unités durables » du CHU de Bordeaux (chu-bordeaux.fr)
La durabilité aux Hôpitaux Universitaire de Genève (HUG) – HUG
Le développement durable à la conquête des hôpitaux – Hospitals.be
Porteurs de la thématique :
- À venir
Documents PDF :
-
Porteurs de la thématique (Nom, Établissement, Pays)
- Ghislain MORANGE, Directeur des Soins, CHU ROBERT DEBRE AP-HP, Paris France,
- Marie MEYER, Coordinatrice UTEP (Unité transversale d’éducation thérapeutique du patient), CHU ROBERT DEBRE AP-HP, Paris France
- Mouna MALIK, Chef de la Division des soins CHU IBN SINA Rabat Maroc
Co- Porteurs de la thématique
- Julie ROUPRÊT-SERZEC (Cheffe de service pharmacie, responsable médicale UTEP), CHU ROBERT DEBRE AP-HP, Paris France
Profils des membres potentiels du Club:
Toute personne ayant des compétences dans le domaine de l’éducation thérapeutique dans un établissement membre du réseau.
Mise en contexte:
Avoir une maladie chronique ou rare, avoir des troubles du développement, un handicap, bouleverse la vie des patients et rejaillit sur l’entourage. Pour mieux vivre au quotidien avec ses spécificités, des séances d’accompagnement individuelles et de groupes sont proposées par des professionnels de santé. Cela s’appelle l’éducation thérapeutique du patient (ETP)
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S), l’éducation thérapeutique du patient vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences (d’auto-soins et psychosociales) dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique. Mais la notion d’ETP, en tant que telle se décline et se définie de manière bien différente selon les pays francophones.
Nous constatons un intérêt médical, paramédical, social, scientifique croissant pour le champ de l’éducation thérapeutique du patient et de sa famille. Il se manifeste par la multiplication de structures, de programmes d’éducation, d’actions de soins dans les espaces professionnels, dans les espaces de formations, ou dans les espaces de recherche.
Description de la thématique:
La démarche éducative accorde une place prépondérante au patient en tant qu’acteur de sa santé. L’éducation thérapeutique du patient est un processus continu d’apprentissage et de soutien psychosocial permettant au patient et à sa famille une meilleure gestion de sa maladie en tenant compte de leurs besoins actuels.
En pédiatrie, elle s’inscrit dans le parcours de santé de l’enfant, de la découverte de la maladie chronique, jusqu’à sa majorité. Tout au long de la croissance de l’enfant, les familles doivent prendre en considération, dans toutes les activités du quotidien, l’état de santé de l’enfant et, ainsi, réadapter continuellement la thérapeutique. Une « triade » se forme alors entre le patient, ses aidants (parents –fratrie- aidants) et les soignants/éducateurs.
A terme, l’ETP en pédiatrie vise à transférer les compétences parentales vers l’enfant. Ce dernier petit à petit sera amené à gérer son quotidien avec la maladie.
C’est aussi une préoccupation permanente pour les professionnels de santé que d’adapter leurs pratiques en fonction des besoins des jeunes patients et leurs familles afin de mettre à disposition des outils pour leur apprendre à prendre soin d’eux-mêmes.
Articulation de l’ETP au niveau français :
En France, l’ETP bénéficie d’un cadre précis inscrit dans la loi sous l’article 84 de la loi n°2009-879 du 21 Juillet 2009 positionnant l’ETP “[…] dans le parcours de soins du patient. Elle a pour objectif de rendre le patient plus autonome en facilitant son adhésion aux traitements prescrits et en améliorant sa qualité́ de vie. Elle n’est pas opposable au malade et ne peut conditionner le taux de remboursement de ses actes et des médicaments afférents à sa maladie.”
Pour sa pratique, les professionnels de santé doivent au minimum réaliser 40h de formation (arrêté du 02/08/2010 modifié par les arrêtés du 31/05/2013 et du 14/01/2015) au sein d’un organisme de formation agréé.
L’ETP se décline selon 3 modalités distinctes :
- les programmes d’éducation thérapeutique du patient (Art.L. 1161-2 du code de la santé publique). Ceux-ci sont coordonnés par un médecin, par un autre professionnel de santé ou par un représentant dûment mandaté d’une association de patients agréée (au titre de l’article L.1114-1). Chacun des programmes doit être mis en œuvre par au moins deux professionnels de santé de professions différentes (article R1161-3). Lorsque le programme n’est pas coordonné par un médecin, l’un de ces deux professionnels de santé est un médecin.
- les actions d’accompagnement : elles ont pour objet d’apporter une assistance et un soutien aux malades, ou à leur entourage, dans la prise en charge de la maladie (Art. 1161-3 du code de la santé publique)
- les programmes d’apprentissage qui ont pour objet l’appropriation par les patients des gestes techniques permettant l’utilisation d’un médicament le nécessitant (Art. 1161-5 du code de la santé publique)
La création d’UTEP en France, et leurs missions
Les UTEP (Unités transversales d’éducation thérapeutique du patient) assurent des missions transversales pour promouvoir, accompagner, coordonner et soutenir les programmes d’ETP et les actions éducatives. Cela s’articule autour de 5 grandes missions:
- Accompagner les équipes dans la conception, l’évaluation et la pérennisation des programmes et l’élaboration d’outils pédagogiques. Encourager l’intégration des patients dans la conception et l’évaluation des programmes.
- Contribuer à l’optimisation de l’offre d’ETP, développer des liens et des collaborations et participer à l’élaboration de la stratégie et de la réflexion institutionnelle sur l’ETP.
- Coordonner la formation en ETP de 40 heures et assurer des formations de sensibilisation à l’ETP. Favoriser les échanges de pratiques, le partage d’expérience
- Donner de la visibilité et lisibilité sur la pratique de l’ETP au sein de l’établissement, des grandes instances et du territoire.
- Encourager la recherche en ETP.
Ci-après les missions plus en détails, définies par l’ARS dans le Guide des UTEP :
- Apporter une aide pour formaliser et structurer l’offre d’ETP existante dans une logique de parcours de soins
- Apporter une aide pour concevoir et élaborer de nouvelles offres d’ETP dans une logique de parcours de soins
- Apporter une aide pour les déclarations de programmes d’ETP
- Apporter une aide pour l’évaluation des programmes (annuelle et quadriennale)
- Apporter une aide pour l’intégration de l’ETP au parcours de soins dans le cadre d’une prise en charge graduée
- Apporter une aide pour l’adaptation de l’ETP aux publics spécifiques (en situation de vulnérabilité)
- Aider à l’élaboration d’outils pédagogiques
- Mettre à disposition, recenser ou partager des outils pédagogiques
- Contribuer à l’optimisation de l’offre d’ETP (évaluation des besoins, regroupements de programmes, extension sur des sites secondaires, etc.)
- Développer des liens et/ou des collaborations au sein du GHT/GHU ou avec les autres acteurs du territoire
- Participer à l’élaboration de la stratégie et de la réflexion institutionnelle sur l’ETP : estimation des besoins, coordination, etc.
- Inciter à l’intégration de patients pour la conception, l’animation et l’évaluation des programmes d’ETP
- Développer des outils de recueil d’information et de coordination
- Coordonner ou organiser la formation en ETP de 40 heures
- Assurer des formations de sensibilisation à l’ETP
- Organiser des réunions dédiées à l’ETP
- Promouvoir la visibilité de l’offre d’ETP en interne et en externe
- Recenser les activités de recherche en ETP
Zoom sur l’UTEP de Robert Debré :
Robert Debré est un CHU de l’AP-HP centré sur la prise en soins mère, l’enfants et l’adolescents du 19eme arrondissement de Paris. Robert Debré dispose d’une UTEP composée d’une représentante médicale (Dr Julie ROUPRÊT-SERZEC ) et de deux coordinatrices (Mme Marie MEYER et Mme Marie-Pierre BILLAUD), ainsi que d’un comité de pilotage (COPIL) composé de représentants des usagers, de membres de la direction, de la qualité des soins, de la pharmacie, de cadres supérieures paramédicales ainsi que de coordonnateurs de programmes d’ETP et soignants impliqués en ETP.
A ce jour, 31 programmes d’ETP existent sur l’hôpital. En 2023, 4739 patients et 6560 aidants ont pu bénéficier de séances d’ETP (individuelles ou collectives) avec la réalisation sur l’année de 15 727 séances.
Zoom sur les autres pays membres :
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) fait de l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques une priorité soulignant qu’il s’agit de :
- mieux connaître pour le patient sa maladie pour mieux la gérer,
- élargir la médecine de soins à la prévention,
- faciliter la vie quotidienne des malades,
- mieux connaître les besoins
Les définitions, stratégies de déclinaison sont variables d’un pays à l’autre, et le niveau d’implication des professionnels, patient, familles est également aussi différent.
Pertinence de la thématique pour le RMEF :
Au fil des ans, l’ETP gagne en expérience, en expertise, en qualité, et s’enrichit des échanges scientifiques proposés lors des différents colloques du RMEF depuis de nombreuses années et nos démarches dans ce domaine sont différentes.
Nous constatons aussi que la prise en charge des maladies chroniques se complexifie, par la présence de pathologies multiples, par des marqueurs de précarité de plus en plus importants, mais aussi parce que nos établissements, ainsi que nos équipes éducatives qui ont œuvré pour le maintien d’une relation étroite avec les enfants atteints de maladies chroniques et leur famille, connaissent des difficultés par manque de temps dédié à l’ETP.
Alors que les évolutions sociétales et individuelles amènent une implication accrue des patients, et que des professionnels, sont de plus en plus à même d’accompagner la citoyenneté augmentée des patients : apparition de patients partenaires et/ou connectés.
Ces éléments doivent être intégrés pour soutenir, adapter, repenser, valoriser l’ETP, pour que in fine la préoccupation première reste la même : améliorer la qualité de vie du patient tout en le considérant comme un acteur essentiel dans le processus de la prise en charge.
En conséquence, il nous appartient de démontrer par l’évaluation des programmes, et par des campagnes de promotion au sein du RMEF que l’éducation thérapeutique :
- Est complémentaire et indissociable des traitements et des soins, du soulagement des symptômes, de la prévention des complications, et ruptures de traitements.
- Que l’ETP participe à l’amélioration de la santé du patient (biologique, clinique) et à l’amélioration de sa qualité de vie et à celle de ses proches.
- Qu’elle permet au patient : d’acquérir et de maintenir des compétences d’auto soins et d’acquérir ou de mobiliser des compétences d’adaptation
- Qu’elle est un facteur de développement des compétences pour les professionnels de santé
- Que l’ETP fait évoluer les pratiques des professionnels de santé de la ville et de l’hôpital, la recherche médicale et paramédicale
- Que les bénéficiaires ressortent satisfaits de ce processus de prise en charge.
- Que l’ETP a un impact positif sur la qualité de vie des patients et de leurs proches.
Evènement du club ETP
Formation ETP du 7 au 11 Avril 2025
-
La stratégie de la gestion de la douleur dans les soins a pour objectif de diminuer l’anxiété et la douleur procédurales à court et à long terme chez les patients. Elle vise également à promouvoir et à déployer les bonnes pratiques pour une prise en charge optimale lors des procédures médicales et infirmières. Plusieurs outils promotionnels s’adressant aux soignants et aux patients et à leur famille sont développés en plus des formations destinées aux différents intervenants qui gravitent autour de la clientèle.
Ce club veut promouvoir le fait de soigner tout en douceur, dans une perspective d’humanisation des soins. C’est l’ambition que l’ensemble des soignants, médecins et membres du personnel, soient sensibilisés et outillés pour soulager et accompagner l’enfant et sa famille.
Porteurs de la thématique (Nom, titre, Établissement, Pays, courriel)- Annie LACROIX, CHU Sainte-Justine, Montréal
-
-
Les Soins du Développement (SDD) sont maintenant reconnus comme un standard de soins dans les unités néonatales et constituent une pratique exemplaire. Cette approche de soins individualisés vise à optimiser le développement des nouveau-nés prématurés ou malades. Cette philosophie de soins est basée sur l’interprétation des comportements du nouveau-né, l’implantation de stratégies afin de diminuer l’impact de l’environnement de l’unité néonatale sur le nouveau-né et l’intégration des parents en tant que partenaires de soins.
Il y a une émergence de nombreuses études en SDD qui démontrent que cette approche de soins a un impact non négligeable sur le développement neurologique et diminue de nombreuses morbidités. Même si les SDD constituent une pratique exemplaire, il existe plusieurs divergences de pratiques au sein du réseau de la Francophonie. Malgré les nombreuses données probantes, les unités font tout de même face à des défis reliés à l’implantation de ces pratiques.
Ce club associant un groupe de professionnels de la santé a pour but de promouvoir les meilleures pratiques en soins du développement ainsi que différentes stratégies d’implantation. Il concerne autant les acteurs oeuvrant dans de petites que les grandes unités néonatales puisque nous partageons des enjeux similaires et un intérêt commun pour cette approche de soins. Nous souhaitons créer une communauté d’échange, de partage & de soutien, dans l’implantation de cette pratique exemplaire et ainsi d’uniformiser les soins donnés à la clientèle néonatale au sein de la Francophonie.
Un Club en soins du développement met de l’avant les mesures fondamentales de soins appropriées pour l’âge à travers l’ensemble de ses travaux:
- Environnement protecteur
- Protection du sommeil
- Prévention du stress et de la douleur
- Activités appropriées pour l’âge
- Soins centrés sur la famille
Objectifs du Club
- Permettre les échanges et le partage d’information en SDD à travers la francophonie
- Identifier et partager des initiatives en soins du développement
- Être leader en soins du développement au sein de la francophonie
- Mettre de l’avant des projets collaboratifs en SDD entre les centres de la francophonie
Pourquoi ?
Un CLUB peut répondre à plusieurs besoins ou objectifs liés à la pratique :
- Réflexion sur des enjeux communs;
- Coproduction de nouvelles connaissances, génération de nouvelles idées;
- Accès à l’expertise des membres et experts consultés;
- Échange sur les savoirs et les meilleures pratiques et leçons apprises;
- Identification des besoins sur les thématiques de santé priorisées;
- Partage de différentes stratégies, des offres de service et des ressources existantes;
- Partage de conseils, avis, idées, ressources, outils, informations;
- Création d’une base de données de partage pour déposer les ressources
et les documents
pertinents; - Mise en relation des différents membres intéressés par cette thématique.
Pour qui ?
Les CLUBS s’adressent aux organisations membres du RMEF. Pour certains groupes, il y aurait une certaine pertinence à aller chercher des expertises externes au Réseau. Les CLUBS sont formés de personnes qui se rassemblent afin de partager et d’apprendre les uns des autres, face à face ou virtuellement.
Les personnes sont regroupées par un intérêt commun dans un champ de savoir et sont conduits par un désir et un besoin de partager des problèmes, des expériences, des modèles, des outils et les meilleures pratiques. Les membres de la communauté approfondissent leurs connaissances en interagissant sur une base continue et à long terme, ils développent ensemble de bonnes pratiques.
Critères de succès
-
La volonté de partager
Au cœur du concept des CLUBS, il y a avant tout l’idée d’apprentissage en interaction avec les autres et l’idée de partage d’expertise et de bons coups. Ainsi, l’efficacité des CLUBS est liée à son niveau d’activité et d’interaction entre les membres, à l’engagement mutuel et la satisfaction des participants. Les membres doivent rapidement voir la valeur ajoutée de partager leurs expériences, leurs idées et leurs connaissances.
-
Une animation de qualité
Chacun des clubs doit avoir un ou des animateurs dédiés. Comme les membres d’un CLUB ne sont pas actifs en permanence, il faut que l’animateur soit proactif afin de soutenir la participation tout au long de l’année. Par exemple, fournir une information régulière, des nouvelles, un courrier récapitulatif des échanges, la mise à jour du plan d’action, etc.
-
Des objectifs bien définis
Un mandat et un plan d’action annuel doivent être définis en conseil d’administration. Aussi, les objectifs de travail doivent être en lien direct avec la pratique des membres.
-
Des livrables
Les actions des CLUBS doivent aller au-delà de discussions et partage d’articles. Aussi, le fruit des travaux des CLUBS doit être visible et partager avec l’ensemble des membres du RMEF via le site web, une infolettre des CLUBS ou autre.